Lundi 2 novembre
« Ts’ui Pên a dû dire un jour: « je me retire pour écrire un livre.»
Et un autre: « Je me retire pour construire un labyrinthe. »
Tout le monde imagina qu’il y avait deux ouvrages.
Personne ne pensa que le livre et le labyrinthe était un seul objet. »
J.L. Borges

Bon jour,
Je ne connais pas cet homme. N’empêche qu’il aurait pu dire : j’écris un livre sur un labyrinthe. Non ? Ou : mon livre ? Un labyrinthe … ou : mon livre en construction est un labyrinthe … 🙂
Max-Louis
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j’aurais du me douter que Borges n’était pas loin.
non, je me retire dans un labyrinthe pour construire un livre.
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oups, pas « non », mais « Bon, » !
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Sans oublier le temps labyrinthique de Proust
» Je laissais les autres finir de goûter dans le bas du parc, au bord des cygnes, et je montais en courant dans le labyrinthe jusqu’à telle charmille où je m’asseyais, introuvable, adossé aux noisetiers taillés, apercevant le plant d’asperges, les bordures de fraisiers, le bassin où, certains jours, les chevaux faisaient monter l’eau en tournant, la porte blanche qui était la « fin du parc » en haut, et au-delà, les champs de bleuets et de coquelicots. »
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Merci pour ta contribution Dadophile!
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