Vendredi 11 janvier

« Lorsque la sage-femme m’a tendu les ciseaux afin que je coupe le cordon ombilical de ma fille, j’ai sorti de ma poche le discours inaugural que j’avais préparé pour l’occasion, douze feuillets serrés, un superbe morceau de prose, certainement ce que j’ai écrit de meilleur : on ne m’a pas laissé finir! »

Eric Chevillard

 

Ça sonne creux quand il sollicite son vieux crâne, ça raisonne moins bien qu’avant mais ce vide le rend plus drôle, plus léger, plus détaché. Il est prêt à prendre son envol.

 
Il a peint un éléphant en trompe l’œil.

 

the-elephant-celebes-1921
Max Ernst, L’éléphant de Célèbes

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s