Jeudi 5 juillet
蚊の声す
忍冬の花
散る毎に
ka no kowasu
suikazura no hana
chiru gotoni
la rumeur des moustiques
chaque fois que tombe
une fleur de chèvrefeuille
Buson
Pourquoi le corps disparaît peu à peu et nous impose sa déchéance, ses rides, sa chute jusqu’à la transparence et la disparition? Ne pourrait-on pas en finir autrement, le même processus mais en une seule journée. Vieillir en 24 heures, en accéléré, dans une sorte d’acmée sénile, une folle journée où l’on rirait de toutes ses dents le matin et toutes gencives dehors le soir.
J’ai pu me loger dans un espace minuscule entre le siège 82 et le local à bagages. J’ai une carte de réduction de 50%.
Yue Minjun, L’ombre du fou rire